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Danièle Perré est née en 1924. Elle a grandi dans le quartier des Buttes Chaumont, un Paris poétique et contrasté où les élans esthétiques plongent dans les pavés inégaux et les racines folles. De cette ville, le jeune peintre a lancé son imagination à grands traits, sur des toiles démesurées, un monde d’épaves rejetées par la mer, des bateaux éventrés, pris dans des vasières, des racines noueuses et fortes, des tableaux saisissants, violemment colorés. Danièle Perré peint ses premières toiles, toujours des grands formats, en 1952, et sa dernière toile en 2005.

Autodidacte, conseillée et soutenue par les peintres Breuillaud et Jacques Villon, elle remporte son premier prix en 1955, le Prix de la Société des Amateurs d'Art et Collectionneurs. Portée par le succès de ses peintures, notamment un portrait remarqué par la presse de Jacques Villon en 1956, ainsi que l’édition de lithographies chez Fernand Mourlot, Danièle Perré commence à exposer dès 1957. On peut admirer ses œuvres au salon de Mai, Salon des Indépendants, puis, rapidement, au Musée Galliéra et dans la galerie de Camille Renault, mécène, l'ami d’une vie. Le peintre réalisera des vitraux, notamment pour l’Église Saint-Jean-Baptiste de Caen. Ses expositions seront nombreuses et recherchées.

Dès 1958, Danièle Perré expose à l’étranger, son œuvre jouira d'une dimension internationale jamais démentie. Parmi les galeries et les Musées qui l’ont accueillie tout au long de sa carrière, citons le Musée de Pensacola, la Far Gallery de New York, les Musées de Bratislava et de Prague, l’Institut de France de Tel-Aviv ou le Musée Nicolas Sursock de Beyrouth. À partir des années 1980, le Japon et la Chine célèbrent la peintre française. Sa dernière exposition asiatique a été réalisée dans le cadre de la « France-Chine-Japan Contemporary art exhibition » en 2006. Danièle Perré nous a quittés en 2009.

Femme discrète et peintre exubérante, le peintre a fréquenté les plus grands artistes de son temps. Ses amis furent Jean Taralon, Maurice Estève, Claude-Michel Cluny, Édouard Pignon, Hélène Parmelin, Pierre Brisset, Jean Lescure, Jean Coulot, Jacques Prévert,  Xavier Longobardi, André Lejard, Camille Renault, André Beaudin, Pierre Gastaud, Robert Marteau, … Ce sont encore eux qui parlent le mieux d'elle. À l’occasion d’une exposition à Toulouse en 1962, Jacques Villon a décrit ses peintures comme « un entrecroisement d’impressions subtiles ». Le journaliste et critique d'art Franck Elgar décrit l'œuvre de Danièle Perré comme « à la fois volontaire et imaginative, rude et tendre, sensible et intellectuelle ». Il avoue n'en connaître « guère d’autres qu’elle qui puissent dépasser son graphisme précis et délié, l’aplomb de ses droites et l’élan hardi de ses courbes ».

La dernière exposition personnelle de Danièle Perré s'est déroulée du 9 mars au 21 avril 2006, à la Galerie Guillaume, 34 rue de l'Arcade, à Paris. Un ouvrage sur son œuvre et sa vie est en cours d'écriture. Sa sortie est prévue pour le premier semestre 2012.

 


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« Danièle Perré s’inspire d’épaves rejetées par la mer, quille de barque fichée dans le sable par le caprice des flots, racines d’arbres arrachées par les courants à quelque continent lointain et venues s’échouer sur nos rivages […] Les formes étranges de ces souches noueuses, écorcées, nues, nues d’une obscène nudité , la masse inerte, putride, monstrueuse de ces débris d’embarcation, offrent à Danièle Perré des stimulants de création, le plaisir et le tourment d’inventer à partir du réel ces objects fantastiques, ces puissants ensembles de lignes et de couleurs qu’elle expose aujourd’hui, après des années de silence, de labeur et d’ingrate patience ».

Frank Elgar, 1975, exposition de Danièle Perré à la Galerie Soleil, à Paris.